LOUISE JOSEPHINE SARRAZIN DE BELMONT

Louise Joséphine Sarrazin de Belmont, née en 1790 à Besançon, est une peintre française reconnue pour ses paysages et ses vues architecturales. Élève d’Antoine-Jean Gros, elle s’inscrit dans la tradition du romantisme, alliant sensibilité poétique et précision topographique. À une époque où les femmes artistes sont rares, elle parvient à se faire une place grâce à son talent et à sa persévérance. Elle expose régulièrement au Salon à partir de 1812 et voyage en Italie, notamment à Rome et à Naples, d’où elle tire une grande partie de son inspiration. Ses œuvres, souvent marquées par une lumière douce et une composition équilibrée, révèlent une grande maîtrise du dessin. Louise Joséphine Sarrazin de Belmont meurt en 1871, laissant une œuvre discrète mais raffinée, qui contribue à ouvrir la voie aux femmes dans le monde de l’art au XIXe siècle.

 

MARIANNE

Selon Chat GPT : Marianne est le symbole de la République française et incarne les valeurs fondamentales de liberté, égalité et fraternité. Représentée sous les traits d’une femme portant souvent un bonnet phrygien, elle apparaît dès la Révolution française comme une figure allégorique du peuple en lutte pour ses droits. Marianne symbolise la démocratie, la souveraineté du peuple et l’attachement aux principes républicains. Présente dans les mairies, sur les pièces de monnaie ou les timbres, elle évolue au fil du temps, parfois douce, parfois combative, mais toujours engagée. Elle représente aussi l’unité et la continuité de la République face aux épreuves. À travers elle, la France affirme son identité républicaine et la défense des droits de l’homme.

MARIE-AURORE DE SAXE

Marie-Aurore de Saxe, comtesse de Horn, puis Madame Dupin de Francueil, est née à Paris le 20 septembre 1748 et morte à Nohant-Vic (Indre), le 26 décembre 1821. Fille naturelle du maréchal Maurice de Saxe, elle est la grand-mère de George Sand. Libre-penseuse, adepte des philosophes tels que Voltaire, Jean-Jacques Rousseau ou Buffon, la vie de Marie-Aurore de Saxe est marquée par les péripéties de l’Histoire et les drames personnels.

EUGENIE HULOT

Eugenie Hulot, née au 19e le siècle, est l’une de ces femmes exceptionnelles. Mère, Maire et chef d’entreprise, elle réussit a emboucher exclusivement des femmes dans sa manufacture de chewing-gum. Précurseure en ressources humaines, la manufacture intégre une crèche qui permet aux femmes de travailler, de gagner leur vie et leur indépendance tandis que leurs enfants apprennent à lire.

JEANNE D’ALBRET

‏Jeanne d’Albret, née le 16 novembre 1528 à Saint-Germain-en-Laye, est la fille du roi de Navarre, Henri d’Albret, et de Marguerite de Navarre, sœur de François Ier. Éduquée dans un milieu humaniste, elle montre dès son jeune âge une forte personnalité. En 1548, elle épouse Antoine de Bourbon, avec qui elle aura plusieurs enfants, dont le futur roi Henri IV.

Reine de Navarre à la mort de son père en 1555, Jeanne se convertit au protestantisme en 1560, devenant une figure majeure de la Réforme en France. Elle fait de son royaume un refuge pour les protestants persécutés et soutient activement la cause huguenote pendant les guerres de Religion. Elle joue un rôle politique important, notamment en organisant les alliances protestantes.

Femme de conviction, Jeanne d’Albret meurt à Paris le 9 juin 1572, peu avant le mariage de son fils avec Marguerite de Valois. Elle reste une figure emblématique du protestantisme français et une femme de pouvoir remarquable

GEORGE SAND

George Sand, de son vrai nom Amantine Aurore Lucile Dupin, naît le 1er juillet 1804 à Paris. Élevée dans une famille noble, elle passe une partie de son enfance dans la propriété familiale de Nohant, dans le Berry, qui deviendra plus tard un lieu emblématique de sa vie et de son œuvre. Mariée jeune au baron Casimir Dudevant, elle se sépare rapidement de lui pour mener une vie indépendante, un choix audacieux pour une femme de son époque.

À partir de 1831, elle adopte le pseudonyme masculin George Sand pour publier ses écrits et accéder plus librement au monde littéraire dominé par les hommes. Elle se fait connaître avec des romans comme Indiana (1832), où elle aborde la condition féminine et critique les mariages forcés. Son œuvre, riche de plus de 70 romans, explore les thèmes de la nature, de la liberté, de la justice sociale et de l’émancipation des femmes.

Femme engagée, George Sand milite pour la démocratie, la justice et les droits des femmes. Elle entretient des relations avec plusieurs grandes figures de son temps, dont l’écrivain Alfred de Musset et le compositeur Frédéric Chopin. Son style de vie libre et son habillement masculin choquent la société mais illustrent son refus des conventions.

Elle meurt à Nohant le 8 juin 1876, laissant une œuvre littéraire majeure et une image de femme libre, passionnée et en avance sur son temps.

MADELEINE BRES

Madeleine Brès, née en 1842 à Paris, est la première femme médecin en France. Issue d’un milieu modeste, elle manifeste très tôt un goût pour les études. En 1864, dans un contexte où la médecine est réservée aux hommes, elle entreprend des études médicales et parvient, malgré les obstacles, à intégrer la faculté de médecine de Paris. En 1875, elle devient la première femme à obtenir le diplôme de docteur en médecine avec une thèse sur les maladies de l’accouchement. Elle s’engage ensuite pour l’éducation des femmes et leur accès aux professions médicales, en exerçant comme médecin et en militant pour leurs droits. Active dans le mouvement féministe, elle défend l’égalité et consacre sa vie à améliorer la santé des femmes et des enfants. Son combat et son engagement en font une figure emblématique, source d’inspiration pour les générations futures. Elle meurt en 1925, laissant un héritage toujours vivant dans les domaines médical et féministe.

SIMONE VEIL

Née dans une famille juive aux origines lorraines, elle est déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans, durant la Shoah, où elle perd son père, son frère et sa mère. Rescapée avec ses sœurs Madeleine et Denise, elles aussi déportées, Simone Jacob épouse Antoine Veil en 1946. Après des études de droit et de science politique, elle entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire.

En 1974, elle est nommée ministre de la Santé par le président Valéry Giscard d’Estaing, qui la charge de faire adopter la loi dépénalisant le recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui sera ensuite couramment désignée comme la « loi Veil ». Elle apparaît dès lors comme une icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France.

Elle est la première présidente du Parlement européen — et la première personne élue à ce poste au suffrage universel —, une fonction qu’elle occupe de 1979 à 1982. De façon générale, elle est considérée comme l’une des promotrices de la réconciliation franco-allemande et de la construction européenne.

De 1993 à 1995, elle est ministre d’État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville au sein du gouvernement Édouard Balladur. Elle siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, avant d’être élue à l’Académie française en 2008.

Simone Veil fait son entrée au Panthéon avec son époux le 1er juillet 2018

LA FEMME SANS VOIX

La femme sans voix ne s’exprimera plus.

ADELAÏDE LOUISE LOSSEAU

Adélaïde Louise Losseau, serait née le 6 octobre 1830 à Reims, serait issue d’une famille aisée, les Consigny, dont les racines s’étendent de la Champagne à la Lorraine.
Elle grandit dans un environnement propice à la créativité.
Adélaïde, depuis son enfance, se passionne pour l’architec- ture, étudiant seule les principes fondamentaux de cette disci- pline avec son cousin Lionel Consigny (lui-même en voie de devenir architecte).
En août 1860, Lionel Consigny est chargé de la conception et de la construction du petit château de l’Héritage à Châtil- lon-sur-Marne. Le cholera empêchera l’architecte de pour- suivre sa tâche et laissera le champ libre à sa cousine en qui il a toute confiance.
Ainsi Adélaïde Louise Losseau aurait témoigné son ingéniosi- té dans cette réalisation telles qu’en relatent les représenta- tions qui en ont été faites.
Le château sera détruit lors de la seconde guerre mondiale