LA LIBERTÉ

Lorsqu’on demande à ChatGPT si le tableau était une femme il dit :

« La Liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix incarne une figure de rébellion et de courage, à l’image d’une femme résolue et intrépide. Comme une guerrière, elle mène son peuple au combat, brandissant le drapeau de la liberté, symbole de la lutte pour l’égalité et la justice. Son visage déterminé et sa posture imposante révèlent une force intérieure, prête à défier l’oppression. Son corps, à moitié dénudé, rappelle la puissance et la vulnérabilité féminine, mélange d’audace et de sensibilité. Cette Liberté, dans sa quête de renverser l’ordre établi, est comme une femme audacieuse qui, face aux obstacles, trouve la force de guider, d’inspirer et d’exiger un monde plus juste. Elle incarne la résistance, l’espoir et la promesse de la révolution.

AGNÈS VARDA

Agnès Varda (1928-2019) est une figure emblématique du cinéma français, pionnière de la Nouvelle Vague et réalisatrice engagée. D’origine belge, elle se fait connaître en 1955 avec La Pointe Courte, un film novateur qui mêle fiction et documentaire. Véritable artiste à l’approche unique, elle explore à travers ses œuvres des thèmes sociaux, politiques et féministes. Parmi ses films les plus célèbres, Cléo de 5 à 7 (1962) et Le Bonheur (1965) dépeignent avec sensibilité et modernité la condition féminine. Dans les années 2000, elle réalise Les Glaneurs et la Glaneuse (2000), un documentaire personnel et poétique sur la pauvreté et la récupération. Toujours curieuse et avant-gardiste, elle remporte en 2017 un César d’honneur, marquant la reconnaissance de toute une carrière consacrée à l’innovation et à la liberté artistique

LA REINE MARGOT

Marguerite de Valois, dite la Reine Margot (1553-1615), fille du roi Henri II et de Catherine de Médicis, fut l’une des figures les plus marquantes du XVIe siècle en France. Mariée au roi Henri de Navarre (futur Henri IV) en 1572, son mariage fut l’un des événements déclencheurs du massacre de la Saint-Barthélemy, où des milliers de protestants furent tués. Ce mariage politique visait à rapprocher les catholiques et les protestants, mais il fut le symbole de l’intensité des conflits religieux en France. Après son divorce avec Henri IV, Margot vécut une existence indépendante, entre intrigues et exils. Elle fut une figure de la cour, dotée d’une grande culture et d’une personnalité marquée par la résilience face aux adversités politiques et familiales.

OLYMPE DE GOUGES ET SON REGARD SUR L’ESCLAVAGE

Olympe de Gouges, féministe et militante des droits de l’homme, a activement pris position contre l’esclavage noir au XVIIIe siècle. Dans son Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791), elle revendique l’égalité des droits pour tous, y compris les esclaves. Son engagement s’est intensifié après la Révolution française, où elle a écrit la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen des colonies (1793), appelant à l’abolition de l’esclavage et à l’émancipation des esclaves. De Gouges a également soutenu les révoltes des esclaves dans les colonies françaises et dénoncé les injustices du système colonial. Son engagement contre l’esclavage témoigne de sa vision radicale de la liberté et de l’égalité.

MADAME PIVERT

Marie-Stella Pivert, née Marquise Marie-Stella de Prevenar, est une personnalité attachante et fantasque, aujourd’hui installée à Pau. Dotée d’un tempérament dynamique et d’une parole vive, elle enchante par son esprit poétique et sa vision singulière du monde. Passionnée par la nature et les symboles, elle s’est forgé une identité originale autour de sa collection unique de piverts, oiseaux qu’elle considère comme des messagers d’énergie et de créativité. Avec un regard espiègle sur la vie, Marie-Stella mêle élégance et excentricité, cultivant le mystère de son passé noble tout en vivant pleinement dans le présent. Elle incarne une forme rare de liberté, faite de rêverie, d’humour et de fantaisie, qui fait d’elle un personnage inoubliable (biographie imaginée d’une personne dont on fantasme l’histoire )

CAMILLE MOUSSON DE LESTANG

Camille Mousson de Lestang (née en 1820)

est une figure historique remarquable,
pionnière du monde équestre au XIXe siècle et une femme d’exception dans un milieu dominé par les hommes.
Née dans une famille aristocratique, elle bénéficie d’une éducation soignée qui, au lieu de la cantonner aux rôles traditionnels de la femme de son époque, la pousse à se forger une identité unique, marquée par l’amour du cheval et de l’équitation. Elle milite pour la reconnaissance des femmes dans les sports équestres, et son influence s’étend au-delà des frontières de la France. Elle prend part à des rencontres internationales, partageant ses expériences et ses connaissances. Dans les salons parisiens, Camille devient une voix importante pour promouvoir l’accès des femmes à l’éducation équestre, tout en soulignant l’importance de l’autonomie et de la liberté pour les femmes de son époque.
Les exploits de Camille Mousson de Lestang ne sont pas seulement ceux d’une cavalière de talent, mais ceux d’une femme pionnière, qui a su défier les normes de son époque et ouvrir la voie à de futures générations de femmes passionnées par l’équitation.

LINDA SCHEIM

Linda Scheim, née le 6 mars 1800, est une fleuriste visionnaire surnommée la fabuleuse fleuriste. Ne sachant pas dessiner, elle créait ses incroyables compositions florales à partir de taches d’aquarelle, qu’elle utilisait comme point de départ pour imaginer ses bouquets. Sa méthode intuitive donnait naissance à des créations poétiques, libres et profondément sensibles. Discrète et avant-gardiste, elle a marqué l’histoire de l’art floral par son approche unique, mêlant nature, imagination et liberté. C’est sous forme d’expositions d’aquarelles que son travail est aujourd’hui montré. La date de sa mort reste inconnue.

PAN YULIANG

Pan Yuliang, née en 1895 en Chine, est une peintre pionnière de l’art moderne chinois. Orpheline très jeune, elle est vendue à une maison close avant d’être recueillie par un fonctionnaire qui soutient son éducation. Elle étudie aux Beaux-Arts de Shanghai, puis poursuit sa formation à Paris et Rome, où elle adopte les techniques occidentales tout en conservant des éléments de l’esthétique chinoise. Elle est l’une des premières femmes chinoises à peindre des nus féminins, ce qui lui vaut admiration à l’étranger mais critiques en Chine. Son œuvre mêle tradition et modernité, mettant en avant l’expression personnelle et la liberté artistique. Reconnue internationalement, elle passe une grande partie de sa vie en France, où elle meurt en 1977. Pan Yuliang est aujourd’hui célébrée comme une figure majeure de l’art moderne chinois et une femme libre dans une époque conservatrice.

ADA LOVELACE

Ada Lovelace, née en 1815, est reconnue comme la première programmeuse de l’histoire. Fille du poète Lord Byron et de la mathématicienne Annabella Milbanke, elle grandit loin de son père, que sa mère quitte peu après sa naissance. Annabella lui offre une éducation poussée en mathématiques et en sciences. En 1832, Ada rencontre la scientifique Mary Sommerville, puis, en 1833, le mathématicien Charles Babbage, inventeur d’une machine analytique, ancêtre de l’ordinateur. Ada traduit et annote ses travaux, y ajoutant un algorithme destiné à être exécuté par une machine. Ce travail fait d’elle la pionnière de la programmation informatique. Visionnaire, elle entrevoit déjà le potentiel des machines au-delà du simple calcul. Ada Lovelace meurt en 1852, mais son apport reste fondamental dans l’histoire de l’informatique.

WANGARI MUTA MAATHAI

Wangari Muta Maathai, née en 1940 au Kenya, est une biologiste, militante écologiste et femme politique. Première femme d’Afrique de l’Est à obtenir un doctorat, elle fonde en 1977 le Green Belt Movement, un mouvement de reboisement porté par les femmes pour lutter contre la déforestation, la pauvreté et l’oppression. Elle fait planter des millions d’arbres à travers le Kenya, reliant protection de l’environnement et droits humains. Engagée pour la démocratie, elle subit arrestations et violences sous le régime autoritaire. En 2004, elle devient la première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la paix, pour sa contribution au développement durable, à la démocratie et à la paix. Wangari Maathai meurt en 2011, laissant un héritage fort en faveur de la justice environnementale et des droits des femmes.